Un discours doit permettre de délivrer un message à un interlocuteur. L’exercice semble simple, mais de sa rédaction à sa parfaite compréhension, le chemin est parfois difficile lorsqu’il s’agit d’un exercice insuffisamment maîtrisé.
Rédiger un discours est un exercice périlleux qui peut se révéler contre-productif si l’on n’y prend pas garde. En effet, le public peut rapidement être noyé sous une trop grande technicité ou rebuté par un discours peu structuré. Aussi, nous allons tenter d’y voir plus clair.
Un préalable : s’approprier le sujet
Peu importe le sujet envisagé, il faut tout d’abord vous l’approprier. En effet, si vous avez un message à délivrer ou une idée à transmettre, il faut d’abord que vous ayez une maîtrise suffisante du sujet. On ne parle bien que de ce que l’on connaît. Cette maîtrise du sujet va vous aider à trouver les mots justes ou à vulgariser des concepts techniques ou scientifiques le cas échéant. Le but n’est pas de devenir un spécialiste universitaire du sujet mais d’en avoir une bonne connaissance sans pour autant tout utiliser dans votre discours. Le discours peut également être une première étape, celle qui donnera envie à un auditeur de venir vers vous à l’issue de la présentation pour échanger sur le sujet.
Etre concis et logique
Le discours doit suivre un certain plan. Tout d’abord l’introduction doit permettre de remercier différentes personnes ou structures. N’oubliez personne, même si une personne est absente, quelqu’un lui rapportera peut être vos propos. Ensuite, le discours doit aller du général au particulier sans tourner en rond. Évitez également de jongler entre différents thèmes de façon à ne pas perdre l’auditeur. N’oubliez pas que comme pour un mail ou un communiqué de presse, un discours ne doit porter que sur deux ou trois sujets maximum. Mieux vaut répéter deux messages sous différentes formes et exemples que traiter de cinq sujets dans une même intervention.
Enfin, soyez concis. Trop d’intervenants s’enferrent dans des discours trop longs qui finissent par lasser leur auditoire.
Un storytelling adaptif
Le storytelling n’est pas qu’un effet de mode ou un terme creux. Le fait de « raconter une histoire » permet d’embarquer votre auditeur avec vous et de rendre vos propos plus vivants et plus parlants. N’hésitez pas à recourir à des exemples marquants.
Il faut également que vous adaptiez votre discours à votre auditoire pour vous mettre à sa hauteur et rendre intelligibles vos propos.
Enfin, n’oubliez pas de vous relire plusieurs fois, de peser chaque mot, et de vous approprier votre discours afin de vous éloigner le plus possible de votre support.
Yannick Boutot