Depuis bientôt 40 ans, l’ours polaire sur son morceau de banquise à la dérive est le symbole du réchauffement climatique. Et si ce n’était pas la meilleure image pour provoquer l’émotion, pour faire agir ?
L’association Place to B a étudié les émotions véhiculées par certains types de photographies autour de l’énergie, la consommation, la mobilité ou encore le transport.
Initialement menée par le laboratoire anglo-saxon Climate Outreach, cette étude a été prolongée par Place to B, en partenariat avec BVA, l’ADEME et le psycho-sociologue Mickaël Dupré.
Les résultats permettront notamment aux communicants et journalistes de comprendre dans quelle mesure les visuels climatiques jouent sur les prises de conscience ou les mobilisations citoyennes.
- – Quel visuel incite à l’action ? Une belle image ? Une image choc ? Un visuel décalé ?
- – Quelles émotions suscitent les visuels représentant les causes ou les conséquences du changement climatique ? Que se passe-t-il avec les images dites «inspirantes», porteuses de solutions ?
- – Les émotions ainsi créées mènent-elles à l’action ? Sommes-nous tous sensibles aux mêmes types de visuels ?
- – Existe-t-il des visuels plus impactants que d’autres ?
Le 24 mars dernier, après un an de recherche, Place To B a présenté les premiers résultats lors d’un petit-déjeuner débat. Les résultats finaux de l’étude seront mis en ligne courant avril sous la forme d’une base de données sur le site web Qu’est-ce qu’on fait ?.
En attendant, vous pouvez visionner sur Facebook Live la présentation des résultats et vous rendre sur la banque d’image créée à l’issue de l’étude menée au Royaume-Uni : climatevisuals.org
Céline Réveillac