Votre « Bio-express ».
Charles-Marie Boret : Après une première partie de carrière dans le privé, j’ai exercé des fonctions de direction de communication dans des collectivités et des institutions publiques depuis douze ans, à Bordeaux et précédemment à Paris. J’ai eu la chance de travailler sur l’accompagnement de grands projets qui fondent le développement des territoires : urbanisme, transports publics, événements. Par ailleurs, j’ai aussi été pendant trois ans, jusqu’à début 2011, président de l’Apacom.
Votre « actu » dans la communication ?
Charles-Marie Boret : Mon « actu » est très personnelle, puisque je crée mon cabinet de conseil – cmb; mutations&stratégies. Je veux proposer aux collectivités et aux entreprises qui travaillent pour elles de les accompagner sur le volet communication de leurs démarches. il est nécessaire d’intégrer la com’ au niveau stratégique dès le début d’un projet et jusqu’à son achèvement, de la concertation initiale jusqu’à l’inauguration finale.
Votre coup de coeur « com' » de l’année ?
Charles-Marie Boret : Ironiquement, les réseaux sociaux qui ont réussi à nous faire croire qu’ils sont à l’origine des « printemps arabes » ; je suis là-dessus assez d’accord avec Dominique Wolton.
Comment vous projetez-vous dans l’avenir, quelle évolution pour votre métier ?
Charles-Marie Boret : Au plan individuel, la mise en place de mon activité m’enthousiasme. Les interrogations rejoignent celles que l’on peut avoir sur nos métiers en général. D’un côté, à long terme, on peut leur prédire un avenir radieux car la communication dans toutes ses dimensions est de plus en plus nécessaire ; mais au quotidien, le chemin est pierreux car, d’un côté on confond souvent le contenu et le contenant, et de l’autre, le conseil et la création sont des choses difficiles à vendre et à faire respecter. C’est d’ailleurs l’un des chantiers ouverts à l’Apacom avec les représentants des agences.
Propos recueillis par Justine Condamine
Discussion
Bonjour Monsieur,
Je me permets de vous écrire, j’ai lu votre article et une phrase a attiré mon attention : « Ironiquement, les réseaux sociaux qui ont réussi à nous faire croire qu’ils sont à l’origine des « printemps arabes » ».
Je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous car les réseaux sociaux ont bel et bien participé au relai de l’information mais je ne me souviens pas avoir lu et/ou vu que les réseaux sociaux essayaient de nous faire croire qu’ils sont à l’origine du printemps arabe.
Il faut noter que l’expression de « printemps arabe » est réapparu depuis le 17 décembre 2010, après l’immolation d’un citoyen tunisien à Sidi Bouzid (Tunisie).
Les réseaux sociaux ont eu un impact inattendu car la liberté d’expression n’existait pas dans ces régions du monde et dans ce pays en particuliers.
[…] Lire l’article complet sur blog.apacom-aquitaine.com […]