La start-up Genius Objects, spécialisée dans les objets connectés, a été créée en mars 2016 par Alexandre Faucher, ancien ingénieur chez Microsoft, et Philippe Tourette qui est à la tête du fonds d’investissement Tourette Investissements. Ils ont tous les deux créé le Zip & Go : la fermeture zip intelligente et communicante. L’objectif de cette invention est d’améliorer la sécurité des objets personnels au quotidien.
« Chaque année, je perds un objet précieux et en 2015 on m’a volé un MacBook que j’avais oublié à la crèche. C’est comme ça que l’idée m’est venue avec l’aide de mon associé » explique Alexandre Faucher. Il lui a fallu trois années de R&D pour créer le prototype de fermeture connectée.
Aujourd’hui, c’est Philippe Tourette qui est en charge de la propriété intellectuelle de cette invention ainsi que de sa stratégie commerciale.
Genius Objects est la première société capable de proposer, via la fermeture zip, une synchronisation automatisée en temps réel d’un accessoire, d’un vêtement personnel ou professionnel à une application mobile. Cette innovation, protégée par 4 brevets internationaux, est fabriquée en France près de Saint-Etienne par la société Satab qui vend plus de 7 milliards de zips chaque année dans le monde.
Les fonctions de cet outil :
- Il vous signale si votre sac est mal fermé,
- Il vous alerte quand quelqu’un tente d’ouvrir votre sac,
- Il géolocalise votre sac en cas d’oubli ou de vol.
“La fermeture zip d’un gilet fluorescent peut déclencher un outil de géolocalisation, voire d’alerte dans le cas d’un accident, d’une panne ou d’un malaise” précise Alexandre Faucher.
La start-up bordelaise vise en particulier le secteur de la maroquinerie et, depuis quelques semaines, les sacs de la marque Tintamar sont vendus avec des zips connectés. L’utilité du produit étant évidente. Les fondateurs souhaitent séduire de grandes marques internationales dans ce secteur ainsi que d’autres domaines comme ceux des vêtements militaires, sportifs, etc.
Plusieurs acteurs du secteur du textile, de la mode ou du luxe commencent à s’intéresser à cette invention.
La société compte se faire une place rapidement sur le marché mondial du e-vêtement dont les ventes pourraient atteindre les 18 millions d’unités d’ici 2021.
Anaelle Soret
Source : SudOuest.fr, 20minutes.fr