Ca y est ! La France a son événement dédié au numérique. Co-organisé par Publicis Group et le quotidien français « Les Echos », l’événement Viva Technology s’est déroulé du 30 juin au 2 juillet dans le hall 1 du Parc des expositions à Paris, Porte de Versailles et a rassemblé pas moins de 5 000 start-up (françaises et internationales) et 45 000 visiteurs.
Le plus grand espace mondial de coworking
Conçu dans le but de faire de Paris une place internationale de l’innovation au même titre que le CES de Las Vegas, Viva Technology a surtout été initié pour permettre aux grandes entreprises et start-up de se rencontrer, d’échanger et de collaborer autour de 17 « labs » thématiques, chacun dans un secteur différent, et animés par un grand groupe.
Orange a, par exemple, fait travailler les start-ups sur le thème « Telco & connectivity », Valeo sur l’automobile, LVMH sur le luxe ou encore Carrefour sur le retail. Au total, ce sont 200 défis que des industriels de dimension mondiale ont lancés aux jeunes entreprises.
Un budget conséquent
Pour atteindre l’ambitieux objectif d’attirer les 45 000 visiteurs et 5000 start-up, les deux groupes n’ont pas lésiné sur les moyens, puisque le budget de Viva Tech a été estimé à 10 millions d’euros.
Près de 250 conférences thématiques ont été ainsi programmées comme « la fin du marketing de masse et l’affirmation de la personnalisation », « comment la programmatique bouleverse la publicité en ligne », sur le sujet du « adblock » ou encore sur « le marketing et à la relation client à l’ère des bots ». De plus, des invités de renom étaient à l’honneur comme Eric Schmidt, dirigeant d’Alphabet (la holding de Google), Jimmy Wales, fondateur de Wikipedia, David Kenny, general manager d’IBM Watson ou encore les français, Frédéric Mazella de Blablacar et Baptiste Rudelle de Criteo.
Viva Tech : un atout pour le pays
« La France a des atouts formidables, mais qui sont mal connus » disait Maurice Levy, PDG de Publicis Group. La France est aujourd’hui l’une des plus importantes pépinières de start-up. Elle dépasserait même des villes comme Berlin ou Londres. Cependant, elle ne tire que 12% de sa richesse numérique contre 18% pour les Etats-Unis. Il faut donc dans un premier temps accélérer ces start-up et aller chercher des capitaux là où ils sont et ainsi faire venir les investisseurs étrangers (américains, israéliens, allemands, anglais, etc..) afin de financer ces jeunes entreprises et participer à leur développement.
Au vu de la réussite de la première édition, Publicis Group et les Echos ont décidé de reconduire Viva Technology pour une deuxième édition qui aura lieu à l’automne 2017.
Découvrez quelques innovations qui ont été présentées lors du salon en cliquant ici.
Maxime Lavandier