Selon l’Irep (Institut de Recherche et d’Etude Publicitaire) et France Pub, les recettes publicitaires nettes des médias ont représenté 13,3 milliards d’euros en 2012 soit une baisse de 3,5% par rapport à l’année précédente. Même si les annonceurs continuent à investir, seul le mobile enregistre une hausse à deux chiffres (+29%).
Le marché de la publicité média se porte mal. Depuis 5 ans, le secteur a perdu 2 milliards d’euros dont -1,5 milliards d’euros pour la presse. En effet, la presse quotidienne nationale enregistre une baisse de 8,9%. La presse quotidienne régionale, les magazines et la presse spécialisée sont aussi touchés avec une baisse respective de 6,7%, 5,5% et 7%.
Le presse gratuite d’annonces est le média qui a le plus souffert en 2012 avec une baisse de 23,7%. Par ailleurs, pour la première fois, la presse gratuite d’informations voit sa croissance ralentir avec une augmentation de 2,5% pour 2012 contre une augmentation de 5,5% en 2011.
Trois médias en progression :
Dans ce contexte morose, trois médias tirent leurs épingles du jeu avec des résultats en progression :
Le cinéma affiche une progression de 0,4% en 2012. Ce chiffre en hausse est ainsi dû à la bonne fréquentation des salles au cours de l’année.
Internet évolue de 6,2%. Notons que sur ce média, le display évolue de 4,8% et le search de 7%. Des données positives qui sont cependant loin des croissances à deux chiffres des années précédentes.
Sur ce marché, seul le mobile enregistre une hausse à deux chiffres. En effet, avec une évolution de 29%, ce média est en pleine expansion. Selon le directeur délégué de l’Irep, « avec de telles progressions, le mobile n’arrivera pas loin du cinéma d’ici deux à trois ans « . Ce média enregistre 43 millions d’euros de recettes.
Des annonceurs qui continuent d’investir :
D’une manière générale, les objectifs des annonceurs en 2012 ont été de limiter les effets de la crise sur la consommation des ménages. Les actions de soutien des ventes et de génération de trafic sur le terrain (promotion d’actions évènementielles, opportunités commerciales et opérations locales…) ont été soutenues et relayées par des campagnes publicitaires locales ou nationales dans les cinq médias historiques. On observe, de ce fait, le lancement croissant d’opérations spéciales adaptées aux besoins spécifiques des annonceurs, combinant médias historiques et actions de communication directes et online.
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter le communiqué de presse disponible sur le site de France Pub.
Elodie Sodes