Pour le dernier atelier web de l’année 2017, Sébastien Cordon, fondateur de l’agence Link, a expliqué les différents formats de vidéos, les meilleurs canaux de diffusion à utiliser et comment intégrer le bon format à sa stratégie de communication et à ses différents objectifs.
Qu’apportent les vidéos à chacun d’entre nous ? Comment peut-on utiliser la vidéo en tant qu’annonceur ? Comment diffuse-t-on aujourd’hui une vidéo sur le web pour pouvoir exercer une pression publicitaire ? Comment aller chercher de façon très précise les cibles grâce à la vidéo ?
Sur le marché de la vidéo, le marché de la publicité digitale a énormément évolué au premier semestre 2017
- +71% réseaux sociaux
- +35% vidéos
- +63% la mobilité
La vidéo est certes consultée mais surtout en situation de mobilité, car la majorité des vidéos qui sont produites sont regardées sur un portable ou une tablette. Cette situation de mobilité a poussé les créateurs à sous-titrer leurs vidéos qui sont de plus en plus lues et non regardées : les internautes ne regardent pas toujours les vidéos dans les meilleures conditions/positions, pas comme au cinéma ou à la télévision avec des horaires précis. Avec le web, les internautes possèdent une mobilité totale, ils peuvent regarder ce qu’ils veulent, quand ils veulent et où ils veulent.
Beaucoup de personnes pensent que faire une vidéo s’apparente à faire une vidéo comme à la télévision et au cinéma. Sauf que le web répond à des codes spécifiques qu’on ne retrouve pas chez ces deux médias. La consultation d’une vidéo publicitaire est totalement différente en fonction de son format que celle d’une publicité à la télévision et au cinéma.
Aujourd’hui, la vidéo n’est pas produite ou diffusée de la même façon en fonction du média télé, ciné ou internet. Il faut donc adapter chacune de ses productions.
La vidéo va servir à 3 grandes typologies pour pouvoir se montrer sur internet :
- montrer qui on est à travers la vidéo : son identité
- montrer ses services
- démontrer toutes ses valeurs
À travers ces 3 items, il doit y avoir une vraie relation entre vos vidéos, productions et résultats :
- Qu’est-ce que je veux faire avec ma vidéo ?
- Qu’est-ce que j’attends comme résultats ?
- Qu’est-ce que j’ai envie que ma vidéo suscite ?
- Qui est-ce que je veux cibler ?
La vidéo doit avoir un véritable but comme augmenter la notoriété afin de faire connaître sa marque, orienter du trafic sur sa page web ou démontrer son ADN et proposer une vidéo qui montre ce que je fais.
La vidéo a plusieurs leviers d’activation mais il faut surtout encourager les internautes aux partages et aux « j’aime » pour rendre visible sa vidéo.
De nos jours, il est facile sur internet d’atteindre à peu près n’importe qui dans n’importe quelle catégorie.
Mais grâce aux bases de données par exemple celle de Facebook qui est la plus précise du web, il est plus facile de diffuser un message auprès de ces cibles extrêmement qualifiées, afin de cibler des groupes de personnes par affinités pour n’avoir aucune déperdition. Néanmoins, il faut savoir adapter sa vidéo au gré des différentes cibles pour pouvoir impacter surtout quand on est sur le web.
La construction et la production de la vidéo doit être faite en fonction des personnes que l’on veut atteindre et en fonction des plateformes sur lesquelles on va les diffuser. La vidéo doit répondre aux attentes des consommateurs et doit facilement s’insérer dans leurs fils d’actualités. Le but est de chercher de l’engagement auprès des cibles primaires afin que celles-ci deviennent ambassadrices à travers des commentaires, des tags, des likes ou des partages.
Pour que la vidéo soit un phénomène viral, il faut d’abord payer pour toucher ses cibles et ensuite les cibles relais.
De plus, depuis la création de Google, le comportement des consommateurs a changé. En effet, Google a inventé le concept ZMOT (Zero Moment Of Truth) qui caractérise le fait qu’entre un premier stimulus publicitaire et son premier contact avec le produit en point de vente, le consommateur va se livrer à une action de recherche d’information liée au produit pouvant fortement influencer sa décision d’achat.
Anaelle Soret
Discussion
Le contenu video est quand même un très gros travail en terme de temps, de cout (il faut un matériel très correct de nos jours) et la concurrence est dur, dans tous les corps de métier.
Sans compter qu’il faut bien attendre au moins une année pour commencer à mesurer l’impact. Cette stratégie serait plus à utiliser dans un 2nd temps selon moi. Après le contenu plus classique.