En 2013, le Groupe Marie Claire et le britannique Shortlist Media importaient d’outre-Manche le premier magazine féminin gratuit, Stylist. Connaissant un véritable succès, l’éditeur français a décidé de lancer Machin Chose, sa déclinaison masculine, le 22 septembre dernier.
A l’annonce du lancement du premier magazine gratuit de Marie Claire, il y a 4 ans, la presse française déjà bien encombrée fut peu convaincue de l’arrivée de ce nouveau média. C’est un pari risqué que s’était lancé le groupe de presse sachant que nous étions dans une période où la presse française était en pleine phase de dépression. Les porteurs du projet ont pourtant très vite été récompensés puisque le titre est rentable et se paie même le luxe de lancer une déclinaison masculine. Ce dernier sera distribué dans un premier temps en 250 000 exemplaires, deux fois par an (septembre et mars) dans dix villes de France.
Les jeunes hommes comme cœur de cible
Les pages de ce nouveau magazine seront remplies de sujets d’actualité, d’enquêtes, de lifestyle, de mode, de beauté ou de culture et comme pour Stylist des surprises seront faites avec des sujets traités sous de nouveaux angles.
Marie Claire a choisi de cibler les jeunes hommes âgés de 25 à 35 ans, CSP+. L’offre de presse masculine est en effet très peu développée surtout chez les jeunes hommes. Ils s’intéressent pourtant de plus en plus à des sujets lifestyle, aux marques ou aux produits de beauté. Une étude réalisée par Allied Market Research en 2016 démontre que l’achat de cosmétiques masculins devrait représenter 166 milliards de dollars en 2022.
Le choix du digital
Après avoir constaté que près de 40% de leur lectorat ne lisait plus la presse papier, le groupe Marie Claire a voulu toucher un public qui se rend très peu voire plus en Kiosque en distribuant les exemplaires dans des lieux du quotidien (métros, hypermarchés, …) et en développant sa présence digitale.
Malgré qu’il y ait une version numérique du magazine Stylist, le groupe a cette fois-ci choisi de développer encore plus l’axe du digital. Ainsi, en septembre pour la première version de Machin Chose, la présence sur les réseaux sociaux a été beaucoup plus significative (Twitter/Facebook @machinchosemag, Instagram…).
Mais aussi de l’événementiel
Des événements seront régulièrement organisés pour le développement de l’expérience à la marque média. Les fondateurs souhaitent augmenter les rencontres physiques avec la communauté afin de souder celle-ci mais aussi de donner plus de visibilité.
Léa Jouvie & Co
Sources : E-marketing, Les Echos